Les PME ne doivent pas manquer le pas de la soutenabilité
L’investissement durable continue de progresser en France. Selon la dernière étude de Novethic, en septembre 2021, l’investissement durable a augmenté de 56% en 1 an, pour atteindre 719 milliards d’euros. Selon les données analysées, sur le volume total des investissements durables, 226 milliards correspondent à des investissements dits à impact. Concernant les investissements ISR (Investissement Socialement Responsable), qui incluent des critères ESG, 850 fonds de 154 sociétés de gestion totalisent 680 milliards d’euros d’encours.
Derrière ces progrès significatifs se cacheraient la prise de conscience sociale croissante et l’impulsion de l’Union Européenne, qui a procédé en 2020 et 2021 à diverses évolutions législatives encouragées par le plan d’action de l’Union européenne pour la finance durable. Le règlement sur la taxonomie a été approuvé, établissant les critères qu’une activité économique doit remplir pour être considérée comme durable, et le règlement sur la divulgation des informations relatives à la finance durable (SFDR dans son acronyme anglais) a été modifié. Entré en vigueur en mars, il pousse les gestionnaires de fonds à étiqueter leurs produits comme durables et à préciser lesquels sont “vert clair” ou “vert foncé”.
Des entreprises plus résilientes
D’autre part, les entreprises dotées de politiques environnementales, sociales et de gouvernance plus fortes se révèlent plus résistantes que d’autres ayant une vision à plus court terme, grâce à des rendements plus stables en période de crise. Ainsi, ces dernières années, les fonds investissant dans des entreprises durables surpassent ceux qui investissent dans d’autres types d’entreprises (par exemple, les MSCI ESG Leaders par rapport aux indices MSCI Europe, MSCI Emerging Markets et MSCI USA).
Les grandes banques ont également montré leur engagement envers l’Agenda 2030 des Nations Unies, en annonçant des prêts de plusieurs millions de dollars pour des projets verts et des programmes visant à promouvoir l’inclusion financière des particuliers et des entreprises (par exemple, BNP, Crédit Agricole et La Banque Postale). En outre, il existe une prolifération de labels de qualité liés à la durabilité générale, tels que ceux ISR ou GreenFin, , entre autres.
L’adoption de critères de durabilité présente des avantages pour les PME
Dans ce contexte, les PME ne peuvent pas manquer le train de la soutenabilité et doivent faire un effort pour intégrer les critères de performance environnementale, sociale et de bonne gouvernance dans leurs modèles d’entreprise. Il est vrai que les grandes entreprises se sont déjà adaptées au cadre législatif qui les oblige à présenter un rapport annuel extra financier, mais un changement de mentalité est nécessaire pour aller plus loin et bénéficier de tous les avantages de l’adoption de critères durables.
Dans ses notations des PME, INBONIS tient déjà compte de la solidité de la gouvernance d’entreprise et des risques environnementaux et sociaux de l’entreprise. Le rapport de notation explique les opportunités et les faiblesses de la gouvernance de l’entreprise, ce qui constitue un point de départ pour l’amélioration de ce critère.
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